LESLIE MOQUIN
QUI SÈME LE VENT
Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles (2013), et d’un Magistère de Relations internationales (MRIAE) de Panthéon Sorbonne, Paris (2010).
“Leslie Moquin développe depuis plusieurs années un travail photographique marqué par la diversité des pays qu’elle a eu l’occasion de traverser. La saturée Shanghai, l’étrange silence du Kurdistan irakien, l’exubérance des barrios des Caraïbes colombiennes, l’air mélancolique du vent toulousain. Mêlant les approches documentaire et poétique dans une soigneuse équivoque, elle dépasse le spectacle du voyage et de l’exotisme pour questionner ce qui constituerait la plasticité profonde d’un territoire, son originalité esthétique, favorisant l’éclosion d’une poésie lucide, sur- mesure.” (Jeanne Pelloquin, commissaire de l’exposition Arrière(s)-Pays, Laval, 2019
Son travail a été exposé en France et à l’étranger, notamment aux Rencontres d’Arles (2017), au Musée d’Art Moderne de Bogota (2017), au Bazaar Compatible à Shanghai (2013), chez Agnès b. à Montpellier (2015), à la Maison consulaire de Mende en Lozère (2019).
« Qui sème le vent » associe documents d’archives scientifiques (issues de Météo France et de l’Institut de mécanique des fluides de Banlève) et archives inventées, faits divers et histoires à dormir debout, images trouvées et images fabriquées. Pour nous restituer le légendaire vent d’autan, Leslie Moquin propose une recherche chimérique, étayée par de véritables expériences, en quête du vent mauvais.