SANDRINE ELBERG
Née en 1978, Sandrine Elberg est une photographe et autrice qui vit et travaille en France. Après des études en cinéma audiovisuel et en arts plastiques, sa formation est renforcée par des études en MFA Digital Media Art de l’Emily Carr Institute of Art & Design à Vancouver (Canada) et à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris dont elle sort diplômée en 2003.
Depuis 2015, son travail se concentre sur la thématique de l’astronomie et des sciences. Influencée par les surréalistes, elle expérimente la consistance même du médium photographique en déclinant ses possibilités techniques et esthétiques. Elle noue un rapport poétique avec le mythe et l’iconographie du cosmos où se mêlent vrais et faux semblants.
Sandrine Elberg participe à plus d’une centaine d’expositions et d’évènements liés à la photographie et l’art contemporain au sein de prestigieuses institutions, telle que « Noir et blanc une esthétique de la photographie » issue de la collection BNF au Grand Palais à Paris. En 2022, l’artiste est lauréate de La Villa Kujoyama/ Institut Français au Japon,. Elle présente sa deuxième exposition personnelle « ASTRA » à Paris puis lors des Rencontres de la photographie à Arles.
Sandrine attache une importance particulière aux éditions qui complètent ses expositions. Après le succès de son premier livre autoédité « Cosmic », elle publie sa deuxième monographie « M.O.O.N », distinguée par Best Photography Book Award à Photo Espana, par le jury du prix Nadar, puis Lucie Photobook Prize à New- York et enfin le prix HIP. Son travail fait aussi l’objet de plusieurs portfolios publiés dans la Revue Espace(s) du CNES, Les Others, Fisheye Magazine, Halogénure, Réponse Photo.
Depuis 2019, Sandrine Elberg est représentée par la Fisheye Gallery.
THÉMATIQUE : Sciences du spatial
« Effet spatial »
Déambulation artistique à la Cité de l’espace.
30 septembre 2022 au 1er janvier 2023
Se trouve-t-on dans la matière organique, le cosmos ou un espace poétique ?
Dans son approche photographique, Sandrine Elberg s’intéresse en premier lieu à la matérialité de la photographie et de son support. En effet, elle utilise aussi bien le papier photographique photosensible que les plaques d’aluminium pour accueillir l’image ou le geste photographique. Il en va de même concernant le processus de création qui mêle et juxtapose les outils et les expérimentations argentiques et numériques. Depuis sept ans, son travail se cristallise autour de recherches photographiques relevant d’un imaginaire cosmique et ayant recours à de fréquents jeux d’échelle.
Pour l’exposition « Effet spatial » à la Cité de l’espace à Toulouse, toujours ancrée dans cet univers stellaire, Sandrine Elberg propose une déambulation artistique par le biais de propositions visuelles et scéniques. La science et la photographie explorent le réel grâce aux outils d’observations de l’infiniment grand (télescope) à l’infiniment petit (microscope). Les frontières entre le visible et l’invisible se trouvent ainsi redessinées.
Dans le cadre de la Résidence 1+2 Factory à la Cité de l’espace, Sandrine Elberg développe sa recherche aux frontières de l’invisible et de l’infini photographique. L’artiste brouille les pistes d’une réelle photographie astrale à partir d’archives du fond photographique de l’Observatoire Midi- Pyrénées et s’inspirant également des images scientifiques réalisées par les chercheurs du CNRS Occitanie Ouest au centre de biologie intégrative à Toulouse.
In fine, Sandrine Elberg joue sciemment avec les dispositifs de monstrations dans les espaces d’exposition de la Cité de l’espace. Ces oeuvres témoignent de la capacité à reconfigurer notre cosmos au-delà du visible pour y découvrir des planètes, des roches lunaires et des ciels étoilés ; un versant de notre imaginaire collectif lié à l’histoire des découvertes scientifiques depuis la naissance de l’astronomie.
Remerciements à l’équipe de l’iconothèque des Archives municipales de Toulouse.